Babaz, Giovanni Maria , Mélan, April 1, 1846
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Mélan, 4 Janvier 1846.
Mon très-révérend Père,
Pax Christi
Tuotes les fois que j’entends lire les lettres de nos Pères missionaires en Chine, leurs cris de détresse sur le petit nombre d’ouvriers évangélique ou il sout réduits; les besoin de ces chrétiens malheureux qui meurent sans sacremens, faute de pretres; de ces pauvres idolatres, qui se convertiraient, s’il avaient quelqu’un pou les instruire, je me sens vivement ému; je me reproche de me travaille par plus activement à me rendre digne d’etre choisi pour missionaire. J’aurais un […] de me pas m’offrir à celle m’[…] au service de Jésus-Christ et de ces âmes, de ne pas le solliciter avec toute l’ardeur possible. Je viens donc, Mon très-révérend Père, vous renouveler une demande que je vous ai déjà faite, il y a 3 ans; vous conjurer par les mérites de Jésus-Christ qui ne demandent que des ministres, pour couler sur […] de pauvres âmes; vous conjurer par charité pour ces âmes elles-même, […] charité pour la mienne qui a besoin de faire un rude sacrifice, pour le […] des créatures; vous conjurez donc, si le bon Dieu vous l’inspire, de m’envoyer dans ces pays où je pourrai, avec la grâce de Dieu, rendre quelques services. Je suis jeune, je n’ai que vingt-quatre ans, je suis vigoreux de corps; je pourrai apprendre facilement la langue, et j’avrai l’espérance d’y travailler plus longtemp. Je ne suis pas d’[…] de talens: sans avoir une capacité rare, j’en ai une passable, un esprit assez judicieux, droit, juste; assez de facilité à communique mes pensées mes sentimens; un caractère gai, qui l’accommode facilement avec tout le monde; un coeur qui s’attache facilement, c’est mon faible. J’ai fait mes études de philosophie, et depuis j’ai enseigné la grammaire pendant deux ans. Je me […] avec beaucoup de goût aux études littéraires.: mais j’en ferais le […] volontier, si vous me disiez, mon très-révérend père; faites deux ans de théologie, une année de noviciat pour vous […], […]. Me […], mon très-révérend père, […] que, si c’est la vertu acquise que vous cherchez en moi, vous me n’exaucerez pas encore. Je suis vain, lache, sensuel, sans zéle actif, sans mépris de moi-même, de ms aises, des […] de mon coeur, sans amour deigne de […]. […] resté que 11 mois au noviciat, mon education est donc imparfaite; mais je me crois capable, avec la grâce de Dieum d’en souffrir une forte y vigoureuse. Si vous me conficiez une bonne année à qualque rude père, il pourrait me façonner: je m’y préterai, autant qu’un homme faible y lache peut le promettre, de tout mon pouvoir. Je mettrais de mon côté le saint Immaculé coeur de Marie, et Saint François Xavier, et je crois que je pourrais partir, surtout avec la puissance que donne l’obéissance, qui serait toute mon espérance. J’espère donc, mon très-révérend père, que la Sainte Vierge et Saint Xavier vous inspireront de m’accorder la grâce que serons demande. C’est à ce Saint Immaculé Coeur surtout, que je me suis recommandé; il est l’espérance des pécheurs, et comme je l’ai été d’une manière extravagante jusqu’à vingt-ans, j’en espère, à ce tittre, une faveur dont je suis indigne. Elle voit cette bonne Mère, s’il serait expédient pour mon salut, pour celui des âmes et pour la gloire de Dieu, que je partisse, et j’espère que plutôt je suis sur qu’elle vous dictera ce qu’il y ade mieux pour moi. J’attends donc votre décision, mon très-révérend Père, avec òa plus parfaite sécurité, les plus parfaite résignation à tout ce que vous déciderez. Mon bonheur, ma […], j’en suis persuadé, […] de rester maniable dans vos bras. Ainsi donc, Mon très-révérend Père, demande ardente d’aller en Chine, travaille au salut de tous de pauvres âmes; mais demande en tout soumise à la voix de l’obéissance, et pleine de confiance, parceque j’y ai interessé le sanit et Immaculé Coeur de Marie, par lequel on oblient tout, et auquel je demande, au commencement de cette nouvelle année, pour un bon Père que j’aime du fond de mon coeur sans l’avoir jamais vu, l’accomplissement de tous les voeux de son coeur. Daignez, Mon très-révérend Père, accorder, en recevant cette lettre, votre bénédiction paternelle à votre très respecteux et très-dévoué et affectionné fils dans les Sacrés Coeurs De Jésus et Marie Babaz Societatis Iesu Scholastique
Mon très-révérend Père,
Pax Christi
Tuotes les fois que j’entends lire les lettres de nos Pères missionaires en Chine, leurs cris de détresse sur le petit nombre d’ouvriers évangélique ou il sout réduits; les besoin de ces chrétiens malheureux qui meurent sans sacremens, faute de pretres; de ces pauvres idolatres, qui se convertiraient, s’il avaient quelqu’un pou les instruire, je me sens vivement ému; je me reproche de me travaille par plus activement à me rendre digne d’etre choisi pour missionaire. J’aurais un […] de me pas m’offrir à celle m’[…] au service de Jésus-Christ et de ces âmes, de ne pas le solliciter avec toute l’ardeur possible. Je viens donc, Mon très-révérend Père, vous renouveler une demande que je vous ai déjà faite, il y a 3 ans; vous conjurer par les mérites de Jésus-Christ qui ne demandent que des ministres, pour couler sur […] de pauvres âmes; vous conjurer par charité pour ces âmes elles-même, […] charité pour la mienne qui a besoin de faire un rude sacrifice, pour le […] des créatures; vous conjurez donc, si le bon Dieu vous l’inspire, de m’envoyer dans ces pays où je pourrai, avec la grâce de Dieu, rendre quelques services. Je suis jeune, je n’ai que vingt-quatre ans, je suis vigoreux de corps; je pourrai apprendre facilement la langue, et j’avrai l’espérance d’y travailler plus longtemp. Je ne suis pas d’[…] de talens: sans avoir une capacité rare, j’en ai une passable, un esprit assez judicieux, droit, juste; assez de facilité à communique mes pensées mes sentimens; un caractère gai, qui l’accommode facilement avec tout le monde; un coeur qui s’attache facilement, c’est mon faible. J’ai fait mes études de philosophie, et depuis j’ai enseigné la grammaire pendant deux ans. Je me […] avec beaucoup de goût aux études littéraires.: mais j’en ferais le […] volontier, si vous me disiez, mon très-révérend père; faites deux ans de théologie, une année de noviciat pour vous […], […]. Me […], mon très-révérend père, […] que, si c’est la vertu acquise que vous cherchez en moi, vous me n’exaucerez pas encore. Je suis vain, lache, sensuel, sans zéle actif, sans mépris de moi-même, de ms aises, des […] de mon coeur, sans amour deigne de […]. […] resté que 11 mois au noviciat, mon education est donc imparfaite; mais je me crois capable, avec la grâce de Dieum d’en souffrir une forte y vigoureuse. Si vous me conficiez une bonne année à qualque rude père, il pourrait me façonner: je m’y préterai, autant qu’un homme faible y lache peut le promettre, de tout mon pouvoir. Je mettrais de mon côté le saint Immaculé coeur de Marie, et Saint François Xavier, et je crois que je pourrais partir, surtout avec la puissance que donne l’obéissance, qui serait toute mon espérance. J’espère donc, mon très-révérend père, que la Sainte Vierge et Saint Xavier vous inspireront de m’accorder la grâce que serons demande. C’est à ce Saint Immaculé Coeur surtout, que je me suis recommandé; il est l’espérance des pécheurs, et comme je l’ai été d’une manière extravagante jusqu’à vingt-ans, j’en espère, à ce tittre, une faveur dont je suis indigne. Elle voit cette bonne Mère, s’il serait expédient pour mon salut, pour celui des âmes et pour la gloire de Dieu, que je partisse, et j’espère que plutôt je suis sur qu’elle vous dictera ce qu’il y ade mieux pour moi. J’attends donc votre décision, mon très-révérend Père, avec òa plus parfaite sécurité, les plus parfaite résignation à tout ce que vous déciderez. Mon bonheur, ma […], j’en suis persuadé, […] de rester maniable dans vos bras. Ainsi donc, Mon très-révérend Père, demande ardente d’aller en Chine, travaille au salut de tous de pauvres âmes; mais demande en tout soumise à la voix de l’obéissance, et pleine de confiance, parceque j’y ai interessé le sanit et Immaculé Coeur de Marie, par lequel on oblient tout, et auquel je demande, au commencement de cette nouvelle année, pour un bon Père que j’aime du fond de mon coeur sans l’avoir jamais vu, l’accomplissement de tous les voeux de son coeur. Daignez, Mon très-révérend Père, accorder, en recevant cette lettre, votre bénédiction paternelle à votre très respecteux et très-dévoué et affectionné fils dans les Sacrés Coeurs De Jésus et Marie Babaz Societatis Iesu Scholastique
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Mélan 4 Janvier 1846. - Père Million. // petit missiones Sinensem. // Rome // Au Très-révérend Père // Le très-révérend Père Roothaan Général // de la Compagnie de Jésus // Rome.
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“Babaz, Giovanni Maria , Mélan, April 1, 1846,” ARSI, AIT 1, 688, Digital Indipetae Database, accessed November 24, 2024, https://indipetae.bc.edu/items/show/2147. Transcribed by MR.